Whites Lines : la série qui transforme ton monde
Pas forcément en bien...
Après Casa de papel, on misait beaucoup sur White Lines, réalisé également par Álex Pina. Mais la série qui est censée se passer à Ibiza est filmée un peu partout, sauf sur cette île. Déstabilisant pour qui la connaît. Seul véritable point commun, le personnage d'Andreu Calafat qui représente l'ancien ministre espagnol Abel Matutes.
C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Imaginez que vous ayez vécu toute votre vie à Paris et que l'on vous annonce un film dont Paris est un justement une sorte de personnage important. Et là, paf ! Tous les paysages sont tournés à Marseille. Tout au long du film, on vous parle de Paris, ce lieu magique où tout est possible, patatati et patata... Sauf que vous continuez à focaliser sur la Bonne Mère et sur le Vieux-Port qui représentent Notre-Dame et la Seine... Il y a forcément un truc qui vous dérange tout au long du film. C'est un peu ce que nous a fait Álex Pina avec White Lines.
Il s'agit de la nouvelle série qui devrait cartonner, auréolée avant de commencer par la gloire de son auteur : le même que celui de la désormais iconique Casa de Papel. L'histoire : le corps du frère de Zoe Walker apparaît, vingt ans après sa disparition. Axel Collins était un DJ ultra connu et vénéré à Ibiza où il avait débarqué au début des années 90 après avoir fui un père aussi austère que sa ville : Manchester. Zoe décide de se rendre à Ibiza et d'enquêter pour découvrir l'assassin de son frère. C'est le début d'une sorte de voyage initiatique, où elle va se découvrir, au rythme d'Ibiza, un île un peu spéciale ou tout est possible, ou presque.
L'île est au cœur du récit. Ce n'est pas, dans l'esprit d'Álex Pina un détail. Zoe ne cesse de répéter "I'm in Ibiza" comme une sorte de...