Web-social : Indignez-vous ! Ca ne gêne personne…
(Et ça ne fait absolument rien avancer, voire, au contraire, ça sert l'oligarchie au pouvoir. Humeur grincheuse à propos de l'indignation web 2.0 des réseaux sociaux.) Ceux qu'on appelle les rebelles en carton plâtre sont légions. Particulièrement depuis l'essor des deux grands réseaux sociaux, Twitter et Facebook (choisis ton camp camarade). Ils luttent, les bougres. Pour plein de causes, contre plein d'injustices. Jamais sur le terrain, toujours devant leur écran.
(Et ça ne fait absolument rien avancer, voire, au contraire, ça sert l'oligarchie au pouvoir. Humeur grincheuse à propos de l'indignation web 2.0 des réseaux sociaux.)
Ceux qu'on appelle les rebelles en carton plâtre sont légions. Particulièrement depuis l'essor des deux grands réseaux sociaux, Twitter et Facebook (choisis ton camp camarade). Ils luttent, les bougres. Pour plein de causes, contre plein d'injustices. Jamais sur le terrain, toujours devant leur écran. Leurs petits doigts pianotent dur, et ils y croient. Comme si leurs indignations, leurs dénonciations, et autres énervements en ligne allait changer quoi que ce soit.
Ils signent des pétitions Avaaz : l'ONG américaine (pas vraiment claire niveau financement) qui s'indigne de la disparition des requins comme du sort des femmes du Burundi, de la fonte des pôles en passant par la politique d'austérité européenne. Parce que tout est bon dans l'indignation, comme dans le cochon. Avec un gros problème de fond : à force de s'indigner pour tout et n'importe quoi et uniquement sur un réseau informatique mondial, les luttes concrètes sur le terrain sont désertées.
Des petites choses comme le respect du code du travail, la disparition des retraites, la politique néo-libérale tendance stalinienne qui écrase tout sur son passage et paupérise une bonne partie des citoyens européens, par exemple. Les mêmes qui...