#VUPEN ou les limites de l'attaque dans le cybermonde
Ça devient dégoûtant, il y en a partout partout... A force d'éclabousser, les révélations d'Edward Snowden sont en train de tout salir. Y compris une belle entreprise française respectable et florissante. Oui monsieur, française ! Un contrat entre la NSA et VUPEN a fuité... Bien entendu, rien de très neuf, si ce n'est une confirmation par une preuve de ce que nous savions déjà : VUPEN vend des exploits (des vecteurs d'attaque) à tout le monde sauf aux méchants : “We only sell to democracies.
Ça devient dégoûtant, il y en a partout partout... A force d'éclabousser, les révélations d'Edward Snowden sont en train de tout salir. Y compris une belle entreprise française respectable et florissante. Oui monsieur, française ! Un contrat entre la NSA et VUPEN a fuité... Bien entendu, rien de très neuf, si ce n'est une confirmation par une preuve de ce que nous savions déjà : VUPEN vend des exploits (des vecteurs d'attaque) à tout le monde sauf aux méchants :
“We only sell to democracies. We respect international regulations, of course, and we only sell to trusted countries and trusted democracies. We do not sell to oppressive countries.”
C'est du moins ce qu'expliquait aux journalistes Chaouki Bekrar, le patron de la société basée à Montpellier.
Et jusque là, rien à dire, les Etats-Unis font partie de l'OTAN, sa "frontière" morale, ils sont une démocratie (sur le papier). Il n'y a donc pas matière à critiquer VUPEN sur ses choix de clients.
Sauf que...
Sauf que VUPEN a des relations privilégiées avec la France. Avec les militaires français.
A ce stade, citons l'article du Monde sur VUPEN qui rapporte les propos d'Eric Filiol :
Eric Filiol, ancien officier du renseignement, spécialiste de cryptologie et aujourd'hui directeur du centre de recherche de l'ESIEA, l'école d'informatique de Laval, considère Vupen comme "un fleuron technologique de la France". Sans donner de détails, il affirme...