Vite, un choc de confiance !
Oulala... Ca va mal. Après avoir dit qu'il était à la tête d'un pays en faillite, François Fillon se terre. Plus précisément, il prépare sa reconversion en élu de Paris, lorsque le poste de premier ministre ne sera plus disponible. Mais ne versons pas dans l'anti-fillonisme primaire. François Fillon travaille sans doute avec Nicolas Sarkozy à sauver l'Europe. Parce que cette fois, c'est grave. Très grave. Le président de la république l'a dit lui-même.
Oulala... Ca va mal. Après avoir dit qu'il était à la tête d'un pays en faillite, François Fillon se terre. Plus précisément, il prépare sa reconversion en élu de Paris, lorsque le poste de premier ministre ne sera plus disponible. Mais ne versons pas dans l'anti-fillonisme primaire. François Fillon travaille sans doute avec Nicolas Sarkozy à sauver l'Europe. Parce que cette fois, c'est grave. Très grave. Le président de la république l'a dit lui-même.
D'ailleurs, c'est tellement grave que les politiques, français et allemand prennent le temps. Le temps de discuter, d'argumenter, de réfléchir aux réponses à apporter à la crise de la dette souveraine qui menace sérieusement d'emporter la zone euro.
Et là, on se dit que quelque chose a merdé. Sérieusement, même. Parce qu'à peine nommé, François Fillon emboitait le pas de Nicolas Sarkozy qui voulait créer en France un "choc de confiance".
Et voici ce que nous disait François Fillon :
"Nous visons, d'ici cinq ans, le plein emploi et nous sommes bien décidés à nous en donner les moyens. Nous l'avons dit et nous le ferons tout de suite : nous allons libérer les heures supplémentaires". _"A l'automne, tous ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus le pourront ! Cette mesure, vous le savez, c'est plus qu'une mesure technique, c'est une révolution culturelle !""Il s'agit de provoquer un choc de confiance du même ordre...