Verizon lit dans les entrailles du piratage et les journalistes plongent
Le saviez-vous, l'an dernier 58% des vols de données ont été le fait des hacktivistes. Si, si, c'est Verizon qui le dit et toute la presse, selon ce que nous dit Google News, qui le répercute. Evidemment, quand on part d'une étude pourrie ou du communiqué de presse qui lui est associé, l'article risque bien d'être complètement foiré. Mais voyez-vous, cette étude est un truc en or pour les journalistes.
Le saviez-vous, l'an dernier 58% des vols de données ont été le fait des hacktivistes. Si, si, c'est Verizon qui le dit et toute la presse, selon ce que nous dit Google News, qui le répercute. Evidemment, quand on part d'une étude pourrie ou du communiqué de presse qui lui est associé, l'article risque bien d'être complètement foiré. Mais voyez-vous, cette étude est un truc en or pour les journalistes. Elle comporte tous les bons mots-clef qui font du clic (hackers, pirates, vols de données, hacktivistes, etc.) et elle permet de faire un papier à peu de frais. Au pire, une heure pour copier/coller, remanier l'ordre des paragraphes du communiqué de presse, éditer un peu... Non vraiment, c'est du pain béni. Sauf que c'est de la merde marketing en barre ou une daube ( Guillermito 2004) et que l'on pourrait attendre un tout petit peu plus d'esprit critique de la part de la presse.
Méthodologie...
Verizon se base, semble-t-il (nous n'avons même pas ouvert l'étude pour éviter de perdre plus de temps que celui qui nous aura été nécessaire à pondre ce petit billet) sur des "données recueillies auprès des autorités américaines, néerlandaises, australiennes, irlandaises ou encore britanniques".
Tiens, le monde se limiterait-il à ces pays ? Pire, le cyber-monde qui est largement plus vaste encore, serait réduit à ces zones ? Voilà qui laisse de côté une flopée de serveurs troués et retroués.
Bien entendu, l'étude pointe...