Valls et Hollande dans les traces de Sarkozy, pour entrer dans l'Histoire
On pensait vraiment ne pas pouvoir tomber plus bas. L’Ego boursouflé de Nicolas Sarkozy l'avait poussé à prendre toutes sortes de décisions qui grignotaient les fondements de notre contrat social. Bien entendu, la démocratie française n'est plus, depuis longtemps -l'a-t-elle seulement été un jour- qu'un très pâle reflet de ce que ses textes fondateurs énoncent. Mais tout de même.
On pensait vraiment ne pas pouvoir tomber plus bas. L’Ego boursouflé de Nicolas Sarkozy l'avait poussé à prendre toutes sortes de décisions qui grignotaient les fondements de notre contrat social. Bien entendu, la démocratie française n'est plus, depuis longtemps -l'a-t-elle seulement été un jour- qu'un très pâle reflet de ce que ses textes fondateurs énoncent. Mais tout de même. Les tests d'ADN pour le regroupement familial, le fichage des enfants dès 3 ans, la disparition du juge d'instruction, tout était rocambolesque. Tellement rocambolesque que s'en était devenu une technique. Annoncer un projet abject en disant qu'il ne fallait pas avoir de tabous et que tout pouvait être mis sur la table, puis faire un pas un en arrière. Bilan ? Deux pas en avant, un en arrière. Le détricotage de notre contrat social avançait. Et Nicolas Sarkozy voulait entrer dans l'Histoire. Il l'a fait, comme prévu. Il sera sans aucun doute considéré comme le plus mauvais président de la Vème république. Mais il est désormais talonné par Manuel Valls et François Hollande, qui font tout ce qu'ils peuvent pour rogner les libertés individuelles et détricoter le droit du travail. Un paradoxe pour deux hommes qui se disent de gauche.
La sénatrice Françoise Laborde a émis le souhait, via un tweet, que nous écrivions cet article. La voilà donc heureuse. C'est notre mission première : satisfaire nos lecteurs.
Si l'on en croit le gouvernement...