Une vision étriquée de la cyber-guerre : choisir entre les DDoS ou les missiles
Un tweet de l'ami Bortzmeyer n'a pas manqué d'attirer mon attention aujourd'hui. Le 6 octobre dernier, je faisais justement une intervention au Festival des nouvelles explorations de Royan sur le sujet controversé et oh combien médiatique, de la cyber-guerre. Tout le monde en parle. A tort et à travers. Parfois avec justesse, mais c'est plus rare. La cyber-guerre est avant tout un concept marketing, au même titre que le Web 2.
Un tweet de l'ami Bortzmeyer n'a pas manqué d'attirer mon attention aujourd'hui. Le 6 octobre dernier, je faisais justement une intervention au Festival des nouvelles explorations de Royan sur le sujet controversé et oh combien médiatique, de la cyber-guerre. Tout le monde en parle. A tort et à travers. Parfois avec justesse, mais c'est plus rare. La cyber-guerre est avant tout un concept marketing, au même titre que le Web 2.0 balancé par Tim O'Reilly pour relancer l'industrie liée au Web qui venait de se prendre en pleine figure l'explosion de la bulle Internet. La cyber-guerre, quant à elle, a été popularisée par la communauté du renseignement et les militaires américains pour justifier des budgets hérités de la guerre froide. Pour l'instant, n'en déplaise à ceux qui la voient partout, la cyber-guerre continue à faire des cyber-morts et ce n'est pas bien grave.
Mais voilà que se pose la question : doit-on utiliser un DDoS ou un missile pour rayer de la cyber-carte un serveur.
Premier point, un DDoS, effectivement, ça ne dure qu'un temps et à mon sens ce n'est pas une cyber-attaque. Tout au plus une cyber-contrariété, issue de la manière dont fonctionne le réseau. C'est quelque chose qui doit être attendu par tout administrateur d'un serveur. Un jour ou l'autre, cela arrivera.
Un missile serait donc plus efficace. Définitif en tout cas. C'est juste. Mais on sort un peu de la cyber-guerre....