Une République irréprochable
Ensemble, tout devient possible, expliquait Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Tout, et même le pire. Pourtant, le candidat le martelait, il voulait une "république irréprochable". Le président, selon lui n'était ni l'homme d'un parti, ni celui d'un clan. Je veux une République irréprochable envoyé par ump. - Regardez les dernières vidéos d'actu. A peine élu, l'ancien candidat marquait le quinquennat d'une tâche indélébile.
Ensemble, tout devient possible, expliquait Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Tout, et même le pire. Pourtant, le candidat le martelait, il voulait une "république irréprochable". Le président, selon lui n'était ni l'homme d'un parti, ni celui d'un clan. [%dailymotion:x1pf9tje-veux-une-republique-irreprochablnews%] Je veux une République irréprochableenvoyé par ump. - Regardez les dernières vidéos d'actu.A peine élu, l'ancien candidat marquait le quinquennat d'une tâche indélébile. Un triptyque : le diner au Fouquet's, sa "retraite monacale" sur le yacht de M. Bolloré et la loi TEPA. A ceux qui se demandaient à quoi pouvait bien ressembler une république irréprochable, il apportait une réponse claire. Suivit une avalanche de preuves de république irréprochable. Des petites nominations entre amis, des renvois d'ascenseur, des hochets donnés pour éviter la contestation, des débauchages à gauche pour emmerder les voisins, du népotisme, des ministres qui n'ont aucune notion de ce à quoi ressemble un conflit d'intérêt, des intimidations permanentes du pouvoir judiciaire, un ministre de l'intérieur condamné pour propos racistes et pour atteinte à la présomption d'innocence, une pression révoltante sur la presse, des enquêtes barbouzardes au service d'un homme, le président. Et l'on en passe. Dernier avatar de la république irréprochable, Rama Yade. Vexée de ne pas obtenir un poste à...