Journal d'investigation en ligne
Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Une cyber-guerre froide de basse intensité est en cours

Russie, États-Unis, Chine, tout le monde s'affronte discrètement

Si les piques sont peu visibles, elles ne sont pas sans conséquences. Humaines bien sûr mais aussi financières. La Pékin s'en prend au Bitcoin, Washington et Moscou aux entreprises et aux humains...

Le hacker, ce boxeur méconnu... - https://thehappyhoodedhacker.tumblr.com/
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Il y a des cyber-affaires qui ne font pas la Une des journaux. Les passes d'armes entre grandes puissances via le cybermonde ne sont pas toutes visibles. À la surface, on observe et lit dans la presse celles qui concernent ransomware. Chacun sait la part importante de groupes originaires des pays de l'Est dans ce domaine. En dessous, c'est plus flou.

L'affaire du ransomware chez Colonial Pipeline, un fournisseur d'énergie, a remis en 2021 les ransomwares sur le devant de la scène et poussé le gouvernement américain à réagir. Si les rançons (400 millions de dollars en 2020 selon des estimations) restent un montant dérisoire, on évoque volontiers les risques d'une paralysie de l'appareil productif d'un pays. Ce scénario noir est improbable et les backups sauvent souvent les entreprises. Mais tout le monde aime jouer à se faire peur et c'est bon pour l'écosystème qui ne manquera pas de vendre ses solutions miracle à base d'extrait de serpent. Côté gouvernement, les services de renseignement américains ne sont pas mécontents de s'être trouvés de nouveaux ennemis, c'est bon pour les budgets annuels. C'est sans doute d'ailleurs pour cela que côté Ouest, on pointe du doigt les pirates russes, chinois, nord-coréen, on en passe, et côté Est, la méchante NSA. A chacun son méchant, sachant qu'en matière cyber, l'attribution des attaques se fait au doigt mouillé avec de très grosses chances de se planter.

Joe Biden a...

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