Un VRP du nucléaire en visite à Tokyo
Trop fort l'artiste... Toujours au top dans sa stratégie enfantine du "moi, moi, moi", le président Français sera le premier chef d'Etat à se rendre au Japon. Et il le fait savoir, l'information tourne en boucle sur toutes les radios, plateaux de télévision et journaux, notamment dans la Pravda Le Figaro. Il y a comme une incongruité dans cette histoire.
Trop fort l'artiste... Toujours au top dans sa stratégie enfantine du "moi, moi, moi", le président Français sera le premier chef d'Etat à se rendre au Japon. Et il le fait savoir, l'information tourne en boucle sur toutes les radios, plateaux de télévision et journaux, notamment dans la Pravda Le Figaro.
Il y a comme une incongruité dans cette histoire. A peine connu l'accident nucléaire au Japon, l'Elysée est monté au créneau pour défendre la filière nucléaire française, vanter la sécurité de l'EPR et du nucléaire "made in France" au sens large. Toute l'équipe de perroquets de l'Elysée était sollicitée pour marteler les "éléments de langage". Eric Besson annonçait que nous avions "l'autorité de sureté du nucléaire la plus exigeante du monde". Notez le mot utilisé pour le nucléaire. "Sureté". Pas "sécurité", "sureté". En matière de nucléaire, on dit "sureté". Parce que c'est sûr par nature. Il n'y a pas besoin de travailler à la sécurité du "machin". Sureté, c'est bien moins anxiogène que sécurité...
Henri Guaino expliquait pour sa part à la radio que le drame japonais "devrait plutôt favoriser notre industrie du nucléaire par rapport aux industries d'autres pays où la sécurité est passée au second plan". Que les iradiés nippons se rassurent, la France arrive avec des centrales propres, sûres, un peu plus chères, mais la...