Un homme comme les autres (5/7)
S : — “C’est de la démocratie dont il faut parler. De l’état de la démocratie. Aller aux urnes n’a plus aucun sens, chacun le sait bien, ou tout du moins sent bien que ce ne sont pas les politiciens au pouvoir qui tiennent les rênes de la société. Ces politiciens ne peuvent que modérément freiner, s’ils ne sont pas totalement acquis à la cause scientiste-capitaliste. Mais ils ne peuvent rien empêcher.
S : — “C’est de la démocratie dont il faut parler. De l’état de la démocratie. Aller aux urnes n’a plus aucun sens, chacun le sait bien, ou tout du moins sent bien que ce ne sont pas les politiciens au pouvoir qui tiennent les rênes de la société. Ces politiciens ne peuvent que modérément freiner, s’ils ne sont pas totalement acquis à la cause scientiste-capitaliste. Mais ils ne peuvent rien empêcher. Ce qui motive les citoyens à aller voter, hormis ceux acquis à cette cause, est assez triste actuellement. Voter contre ceux qui veulent accélérer le processus, pour essayer de freiner, ou bien voter contre, par peur des partis extrémistes, ou bien aller même jusqu’à voter pour des partis extrémistes par envie du retour d’une sorte de fascisme, proche de celui inventé par Mussolini et “amélioré”, si je peux m’exprimer ainsi, par Hitler et Franco. Je crois que nous sommes à l’aube du retour d’un totalitarisme des plus vicieux.
Déguisé, parfois, comme en Amérique grâce à l’utilisation de la religion et des rêves propres à cette nation, bien plus découvert, par contre, en France ou ailleurs en Europe. Je crains que ce ne soit, comme en 1933, une nouvelle fois, le triomphe électoral des chimères humaines. Une autre réalité, là aussi, vous en conviendrez, et des plus cruelles. Les défilés SS, les bannières nazies— le IIIeme Reich dans son ensemble— devait durer 1000 ans. Et les gens y croyaient. Jusqu’à accepter l’inacceptable, fermer les yeux et basculer...