Un ancien aspirant gendarme au coeur de la tentative d'attentat dans le 16ème arrondissement ?
Dans la nuit du 29 au 30 septembre, cet habitant du très chic quartier parisien du 16ème arrondissement ne devait pas s'attendre à cela lorsqu'il découvre — après avoir entendu des bruits dans le hall en pleine nuit — quelque quatre bonbonnes de gaz, un bidon et des seaux remplis avec environ 40 litre d'essence... Le tout raccordé à un téléphone portable faisant office de détonateur. Par chance, le dispositif, actionné trois fois par les auteurs de cette tentative d'attentat, n'a pas fonctionné.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre, cet habitant du très chic quartier parisien du 16ème arrondissement ne devait pas s'attendre à cela lorsqu'il découvre — après avoir entendu des bruits dans le hall en pleine nuit — quelque quatre bonbonnes de gaz, un bidon et des seaux remplis avec environ 40 litre d'essence... Le tout raccordé à un téléphone portable faisant office de détonateur. Par chance, le dispositif, actionné trois fois par les auteurs de cette tentative d'attentat, n'a pas fonctionné.
Une enquête est immédiatement diligentée pour des faits liés au terrorisme et l'ADN laissé sur les bouteilles de gaz parle. La police remonte à Amine Abbari et Aymen Balbali. Tous deux connus de la DGSI. Ils sont fichés S pour radicalisation. La perquisition au domicile du cousin d'Aymen, Sami Balbali met en évidence du matériel ayant pu servir à la confection de la bombe artisanale.
Le procureur François Molins évoque dans une conférence de presse Amine A., qui a été entendu au cours d'une précédente enquête. Il s'agit du groupe Forsane Alizza (Les cavaliers de la fierté). Le groupuscule prônait un islam très radical.
En 2012, le téléphone de Mohamed Achamlane, leader de ce même groupe Forzane Alizza, est placé sur écoute. Les écoutes font apparaître une conversation avec Amine Abbari (le 11 février 2012). Persuadé que Amine Abbari est gendarme (c'est du moins ce que ce dernier lui fait croire) Achalame lui demande de trouver des...