Ukraine : à l'Ouest rien de nouveau
Quand Poutine entre en Crimée
L'Ukraine s'est révoltée contre son dirigeant fantoche aux ordres de Poutine. Le voilà parti. Mais le président russe ne l'entend pas de cette oreille et envahit, sans vraiment l'admettre, la Crimée, province de l'Ukraine. L'Ouest (comprenez l'Europe et les Etats-Unis) est très en colère. Le ballet diplomatique, les grandes déclarations outragées se multiplient. Pas question de laisser l'ogre russe manger le petit poussin ukrainien. Non. Pas question.
L'Ukraine s'est révoltée contre son dirigeant fantoche aux ordres de Poutine. Le voilà parti. Mais le président russe ne l'entend pas de cette oreille et envahit, sans vraiment l'admettre, la Crimée, province de l'Ukraine. L'Ouest (comprenez l'Europe et les Etats-Unis) est très en colère. Le ballet diplomatique, les grandes déclarations outragées se multiplient. Pas question de laisser l'ogre russe manger le petit poussin ukrainien. Non. Pas question. Il en va des Droits de l'Homme, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, de la souveraineté nationale d'un pays indépendant, tout ça, tout ça. L'Ouest parviendra-t-il à faire plier Vladimir Poutine, son ego et sa testostérone ? Pas sûr.
On semble oublier un peu vite que Vladimir Norris Poutine est un pur produit du KGB. Ce n'est pas anodin. Formé, façonné par la guerre froide, il réagit comme le faisaient les dirigeants soviétiques de l'époque. Deux pas en avant, un pas en arrière, deux nouveaux pas en avant, un nouveau pas en arrière, etc. Vladimir Poutine a par exemple accepté « une mission d’enquete ainsi qu’un groupe de contact, eventuellement sous la direction de l’Organisation pour la securite et la cooperation en Europe », comme le rappelle le Canard Enchaîné de cette semaine sous la plume de Claude Angeli.
En outre, Vladimir a tendance à ne pas s’embarrasser de concepts éculés comme le respect des Droits de l'Homme ou le droit...