Tyrannie de la centralisation énergétique (1/2)
En amont du débat sur le nucléaire civil, se profile un changement de paradigme en matière de production d'électricité, à la fois motivé par des innovations techniques, par la durable crise énergétique à laquelle sont confrontés nos sociétés, et par une conscience écologique de plus en plus consensuelle.
En amont du débat sur le nucléaire civil, se profile un changement de paradigme en matière de production d'électricité, à la fois motivé par des innovations techniques, par la durable crise énergétique à laquelle sont confrontés nos sociétés, et par une conscience écologique de plus en plus consensuelle.
Dans le contexte d'une raréfaction des énergies fossiles et de l'apparition de véhicules électriques, l'électricité bon marché appartiendra bientôt au passé, l'indexation du prix du kilowatt/heure électrique avec celui du pétrole se fera au rythme du déploiement du nouveau parc automobile.
Les récents déboires du nucléaire alimentent déjà la tendance haussière (+6% par an planifiés pour tenter de sécuriser nos charmantes bouilloires), malgré que les coûts réels de la filière ne soient pas encore cernés, y compris par la scrupuleuse Cour des Comptes qui se penche actuellement sur cette problématique, qui concerne jusqu'à des populations qui ne sont pas encore sorties des maternités...
Sombre tableau, mais il y a là peut-être une occasion pour les populations de reprendre en main, au moins en partie, la production énergétique actuellement gérée par d'opaques systèmes technocratiques.
Complicité passive de l'homo electricus
Dans notre France Atomique, il est bon de rappeler de quoi on se rend complice en payant sa facture d'électricité. La part de l'électricité dans notre consommation d'énergie primaire était de l'ordre...