Turquie: Le réveil du PKK (1/3)
C'est la rentrée. Le temps se met au gris. Et le moral tend à évoluer dans la même direction. Les français, revenus de vacances, reprennent le chemin des bureaux, des usines, des open-space, se posant en leur for intérieur, cette question lancinante: était-ce un rêve? Ma vie est-elle faite d'usine et d'open-space? Ou suis-je fait pour courir, nu, à travers les champs? Rassurez vous, ce n'est pas aujourd'hui que nous lancerons le débat de l’aliénation au travail.
Le temps se met au gris. Et le moral tend à évoluer dans la même direction.
Les français, revenus de vacances, reprennent le chemin des bureaux, des usines, des open-space, se posant en leur for intérieur, cette question lancinante: était-ce un rêve? Ma vie est-elle faite d'usine et d'open-space? Ou suis-je fait pour courir, nu, à travers les champs?
Rassurez vous, ce n'est pas aujourd'hui que nous lancerons le débat de l’aliénation au travail. Pourtant, quelle meilleure période que cette rentrée pour lancer un débat truculent ? Je vois déjà les visages blêmes, rougissant sous l'effet d'un argument, frisant le mauvais esprit, balancé par le camps adverse... Les harangues enflammées dignes d'un apéro bien arrosé au plein cœur de l'été...
La question de l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne est justement un vrai débat. Qui doit d'être abordé. Longtemps mise de côté, cette question n'est pourtant pas nouvelle. Dès septembre 1963, l'accord d'Ankara officialise l'association de la Turquie avec la Communauté Économique Européenne. Visant à l’intégration de la Turquie dans l'Union douanière, il fixe explicitement le but des discussions comme étant l’adhésion pleine et entière. C'est en 1987 que le président du gouvernement turc dépose la candidature de son pays. Cette candidature ne recevra pas immédiatement de réponse positive. L’Union Européenne va d'abord poser de nombreuses...