Tunisie : une contagion est possible dans certains pays du monde arabe
Suite à l'exemplaire et courrageux soulèvement du peuple tunisien, presque unanimement salué par l'opinion internationale, la presse comme la diplomatie mondiale commence à se pencher sur les possibilités de contagion à d'autres pays du monde arabe. Première nation à focaliser l'attention, la Lybie, dont le dirigeant Mouammar Kadhafi s'est empressé de témoigner son soutien à l'ex-président tunisien Ben Ali, déchu et en fuite. Pour Kadhafi, Ben Ali est toujours le président tunisien.
Suite à l'exemplaire et courrageux soulèvement du peuple tunisien, presque unanimement salué par l'opinion internationale, la presse comme la diplomatie mondiale commence à se pencher sur les possibilités de contagion à d'autres pays du monde arabe. Première nation à focaliser l'attention, la Lybie, dont le dirigeant Mouammar Kadhafi s'est empressé de témoigner son soutien à l'ex-président tunisien Ben Ali, déchu et en fuite. Pour Kadhafi, Ben Ali est toujours le président tunisien. Espérons qu'il en restera là et qu'il ne passera pas dans la tête du dirigeant libyen une idée plus saugrenue que celle d'un soutien oral.Surtout, pour Mouammar Kadhafi, il ne faudrait pas que le peuple libyen, lui aussi soumis à un régime autoritariste, lui aussi doté d'une population très cultivée et éveillée au monde qui l'entoure, n'en vienne à aspirer à ce même vent de liberté révolutionnaire. Comme le souligne Jeune Afrique, Mouammar Kadhafi se fait le porte parole des dictateurs du monde arabe, agitant le spectre, tantôt du chaos, tantôt de l'islamisme, une caricature. Mais en s'adressant au peuple tunisien, n'est-ce pas aussi et surtout un peu à son propre peuple que le roi libyen s'adresse ? Certes, la situation n'est pas la même en Libye, mais il y a quand même quelques similitudes qui ne trompent pas sur la nature du régime. La presse de la Lybie, comme celle de la Jordanie ou de...