Tout va très bien à la FCPE, Madame la marquise…
Pointer les dysfonctionnement, c'est se faire instrumentaliser ?
La fédération de parents d'élèves traverse une crise. Financière mais aussi de gouvernance. Des querelles de clocher pour les postes et le pouvoir minent le travail de terrain des adhérents.
A lire les propos de la direction nationale de la FCPE, tout va très bien au sein de la première fédération de parents d’élèves, la FCPE. Le récent congrès annuel a toutefois été une sorte de désastre. Vote électronique aléatoire, modification après le congrès des résultats d’un des votes, délégués absents, démission annoncée d’un administrateur (trésorier adjoint) mais finalement repoussée par la direction, non adoption du rapport financier 2018, tous les ingrédients étaient réunis pour saper le moral déjà assez bas de la base.
Il faut remonter le temps pour comprendre comment on en est arrivé là. Les querelles de clocher se multiplient au sein des fédérations locales et de la direction nationale. Plusieurs « courants » s’opposent pour conserver les postes, les pouvoirs qui vont avec. Ces courants sont souvent liés à des lignes politiques (Parti Socialiste, Insoumis).
Dans le Pas de Calais, en 2016, la présidente locale, Karine Dupuis, a vécu un conflit ouvert avec la présidente de la fédération nationale, Liliana Moyano.
Dans les Bouches-du-Rhône, les élus des conseils locaux des écoles, collèges et lycées du département ont découvert une situation abracadabrantesque. Impossible d’avoir accès aux comptes bancaires, locaux départementaux de la FCPE 13 fermés, tout comme la page Facebook où s’exprimaient des critiques contre le président départemental, Jean-Philippe Garcia
Plus récemment, c’est Carla Dugault, ancienne dirigeante de la fédération de l’Essonne, devenue n2...