Journal d'investigation en ligne
par Jet Lambda

Tirs de barrage et violence d'Etat

Bientôt dans nos villes et nos campagnes: le canon acoustique LRAD La force policière n'a souvent pas besoin de s'exprimer pour user et abuser de sa violence dite légitime de ses représentants armés. Elle peut tout simplement s'exposer, se montrer, s'afficher. Une arme psychologique bien plus efficace que les "big bang" de grenades policières...

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Dessin de Tommy / Reporterre

La mort de Rémi Fraisse a bien été causée par une grenade offensive des gendarmes mobiles. Les autorités ont bien tenté de noyer le poisson selon une méthode savamment éprouvée dans toutes les affaires de violences ou de crimes policiers.

Les premiers mots du préfet du Tarn, Thierry Gentilhomme (sic), diffusés dimanche matin, sont éloquents. D'abord il est question du "corps d'un homme sans vie" qui aurait été "retrouvé" sur le site. Sans jamais indiquer que cela pourrait être la conséquence des affrontements. (Propos repris dès dimanche par France Info qui ont disparu entre-temps après mise à jour).

Le doute était tel que dimanche matin, pendant de longues heures, les personnes présentes sur la zone envisageaient que cette mort pouvait n'avoir aucun lien avec les événements de la nuit. Le même communiqué du préfet se permet d'ajouter que deux gendarmes mobiles ont été blessés! Voilà comment on prépare le terrain: on ne sait rien sur la mort de cet homme, mais les premières victimes sont les GM!

Ensuite, l'autopsie pratiquée lundi sur le corps de Rémi. La mort serait due à une "explosion"; mais attention, dixit cette fois le procureur d'Albi, impossible de dire si cette détonation est venue du camps des gendarmes. Laissant là aussi à penser qu'il pourrait s'agir d'une arme artisanale venant des zadistes. Une explosion? Et pourquoi pas la foudre!

Ensuite, il...

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