Syriza : oligarchic test ON
Ils avaient peur, maintenant ils sont effrayés, c'est une catastrophe ! Les rouges de Syriza ont gagné les élections législatives anticipées en Grèce ! Terrible ! Le séisme anti-europe débute en Grèce, tout va s'écrouler, on est foutus. Imaginez quand même que les gens, là-bas, avec leur bulletin de vote, ont viré les partis à la solde de la Troïka. Ces partis qui pratiquaient depuis 6 ans la même politique libérale commandée depuis Bruxelles et qui a mis à genoux le pays. C'est grave.
Ils avaient peur, maintenant ils sont effrayés, c'est une catastrophe ! Les rouges de Syriza ont gagné les élections législatives anticipées en Grèce ! Terrible ! Le séisme anti-europe débute en Grèce, tout va s'écrouler, on est foutus. Imaginez quand même que les gens, là-bas, avec leur bulletin de vote, ont viré les partis à la solde de la Troïka. Ces partis qui pratiquaient depuis 6 ans la même politique libérale commandée depuis Bruxelles et qui a mis à genoux le pays. C'est grave. Très grave. Pourquoi ? Parce que ce sont des gens de la gauche "radicale", Syriza. Et dans gauche radicale, il y a "radicale". Houlala.
La gauche est radicale quand elle n'est pas à droite
C'est un peu ça qui est drôle dans l'histoire de l'élection de Syriza : ce parti n'est pas considéré comme un parti de gauche, mais comme un parti de gauche radicale. Ce qui voudrait dire que les partis-sociaux démocrates européens, qui poussent en permanence à la politique libérale que veut la droite européenne, seraient à gauche, mais seulement à gauche et "pas radicaux". Etrange détournement sémantique que de faire de partis de droite déclarés à gauche des partis de gauche, alors qu'ils font la politique des partis de droite. Mais le fond de l'affaire n'est pas là. Ce qui est bien avec la presque majorité (à deux sièges près) de Syriza, c'est que la politique qu'ils comptent mener est...