Journal d'investigation en ligne
Édito
par shaman

Syrie : Exploit revolution for fun and profit

Dès la première stupeur du "Printemps Arabe" passée, les regards experts ont commencé à se tourner vers les différents pays de la région. Alors que l’Égypte prenait le relais de la Tunisie en attirant sur elle tous les projecteurs médiatiques internationaux, les géopolitologues et autres experts de la scène moyen-orientale ont commencé à analyser pays par pays tentant de déterminer qui serait le prochain sur la liste.

Dès la première stupeur du "Printemps Arabe" passée, les regards experts ont commencé à se tourner vers les différents pays de la région.

Alors que l’Égypte prenait le relais de la Tunisie en attirant sur elle tous les projecteurs médiatiques internationaux, les géopolitologues et autres experts de la scène moyen-orientale ont commencé à analyser pays par pays tentant de déterminer qui serait le prochain sur la liste.

Les Yéménites étaient déjà sur les rangs, mais de nature polie, ils avaient décidé de temporiser leur révolution pour laisser aux Egyptiens la priorité. Les Jordaniens commençaient à s'agiter un peu. Et le roi d'Arabie Saoudite commençait à distribuer des cadeaux à tour de bras pour calmer sa population.

A ce moment là, peu de gens pariaient sur la Syrie.

Le 31 janvier 2011, Bachar Al-Assad se fendait d'une interview dans le Wall Streel Journal ou il affirmait, parlant des événement: "Nous sommes hors de tout cela". Le 9 mars de la même année, Bachir El-Khoury écrivait dans l'Orient-le-Jour, un journal libanais difficilement soupçonnable d'accointance pro-syrienne, un article au titre évocateur : "Pourquoi la Syrie ne tremble pas ?"

Et pourtant …

Le 17 mars 2011, le Conseil de sécurité vote l'intervention en Libye. Le jour même, une source diplomatique arabe qui m'indique :

Cette décision libyenne est en fait un message à destination de la Syrie

Le 18 mars, la révolte en Syrie qui était restée...

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