Surveillez moi, oh oui, surveillez moi !
(on en parle, on en parle, on explique comment ça marche, et on a l'impression que tout le monde s'en fout (ou presque), mais fichtre diable, comment qu'il fonctionne et à quoi qu'il peut bien servir tout cet arsenal de surveillance, hein ? Parce que bon, Madame Michu, elle a rien à se reprocher, alors pourquoi qu'elle serait inquiète de la société de la surveillance généralisée, hein ?) — "Moi, Monsieur, je ne vois pas où est le problème, parce que je n'ai rien à me reprocher !
(on en parle, on en parle, on explique comment ça marche, et on a l'impression que tout le monde s'en fout (ou presque), mais fichtre diable, comment qu'il fonctionne et à quoi qu'il peut bien servir tout cet arsenal de surveillance, hein ? Parce que bon, Madame Michu, elle a rien à se reprocher, alors pourquoi qu'elle serait inquiète de la société de la surveillance généralisée, hein ?)
— "Moi, Monsieur, je ne vois pas où est le problème, parce que je n'ai rien à me reprocher ! Mais si vous, vous êtes contre, c'est p'têtre bien que vous avez des choses à cacher, non ? Et pis faut bien faire queqchose cont'tous ces délinquants, les terroristes barbus et tous ces mômes qui savent plus quoi faire d'leurs journées, hein ?" Ouais, c'est ça Marcel, je vais en parler à mon cheval. Le problème avec Marcel et ses potes, leurs femmes (dont Madame Michu fait partie, mais aussi des plus jeunes dont Jennifer, Kevin et Pierre-Henri), c'est qu'ils renvoient un lieu commun de plus en plus accepté : la surveillance est une bonne chose, et si elle est à la rigueur un peu gênante, c'est un moindre mal nécessaire pour contenir l'insécurité vendue par Jean-Pierre au journal de 13h et par Claude Guéant partout où il peut.
Amesys et ses technologies de DPI : l'accomplissement d'une politique de contrôle social déjà ancienne
Ne vous méprenez pas, vous qui maudissez le gouvernement actuel et pensez qu'il est le...