Stratégie cryptique de la DCRI et désinformation de Numerama
Deux perles toutes fraîches viennent d'arriver. Ou plutôt, une information, mais par deux voies différentes. Il s'agit de l'arrestation de plusieurs personnes par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) suite à une attaque DDoS du site Web d'EDF en juin dernier. J'ai eu vent de l'information en tout premier par un article sur Numerama, écrit par un certain Julien L. Il titre "Des Anonymous présumés en garde à vue pour une attaque DDOS". Essayons d'expliciter le titre.
Deux perles toutes fraîches viennent d'arriver. Ou plutôt, une information, mais par deux voies différentes. Il s'agit de l'arrestation de plusieurs personnes par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) suite à une attaque DDoS du site Web d'EDF en juin dernier.
J'ai eu vent de l'information en tout premier par un article sur Numerama, écrit par un certain Julien L. Il titre "Des Anonymous présumés en garde à vue pour une attaque DDOS".
Essayons d'expliciter le titre. Il y aurait donc, mis en garde à vue, des Anonymous présumés. Nous sommes bien d'accord : tout comme on parle parfois de "meurtrier présumé", ici nous sommes faces à des "Anonymous présumés" ayant réalisé un DDoS. Ce deuxième point n'est d'ailleurs même pas présumé, il est apparemment déjà sûr et certain. Pour être sûr que ce soit bien l'appartenance à Anonymous qui est problématique, l'auteur en remet une couche en guise d'introduction :
Trois internautes suspectés d'appartenir au collectif Anonymous ont été placés en garde à vue et présentés à juge.
Je n'invente rien : il sont " suspectés d'appartenir au collectif Anonymous". Il y a deux choses au choix graves, absurdes ou complètement idiotes qui se dégagent de ce début d'article. Premièrement, depuis quand appartenir à un groupement de personnes, quel qu'il soit, peut-il être considéré comme un délit ? À moins que ce soit un...