SOWNAGE : bienvenue dans notre monde
Le dernier piratage de Sony renvoie à des années en arrière. Les plus grosses entreprises, celles qui ont le plus de moyens financiers à leur disposition pour mettre en place une infrastructure informatique sécurisée, ne le font pas. J’observe avec amusement les journalistes se réveiller en 2011, apprendre l'IRC (via le Web, faut pas pousser) et publier papiers sur papiers expliquant que définitivement, Internet, ce n’est pas un truc sûr.
Le dernier piratage de Sony renvoie à des années en arrière. Les plus grosses entreprises, celles qui ont le plus de moyens financiers à leur disposition pour mettre en place une infrastructure informatique sécurisée, ne le font pas. J’observe avec amusement les journalistes se réveiller en 2011, apprendre l'IRC (via le Web, faut pas pousser) et publier papiers sur papiers expliquant que définitivement, Internet, ce n’est pas un truc sûr. Qu’il s’agit d’un truc sur lequel des données personnelles sont stockées n’importe comment. Des choses que Kitetoa.com a démontrées copies d’écran à l’appui, dès 1998. J’observe aussi des gens très sérieux, l’OTAN (1), reprendre à leur compte des théories développées de long en large sur Kitetoa.com. Si j’avais un ego un tant soit peu développé, je dirais que tout le monde repompe mes idées. Mais mon ego est tout petit. Alors je me dis qu’au mieux, c’est une bonne chose de voir enfin ces constatations de Kitetoa.com être diffusées à grande échelle. Qu’au pire, rien ne change au fil du temps et que les données continueront à fuiter encore et encore.
Une thèse n’est toutefois pas encore reprise. Doit-on blâmer les « pirates » qui accèdent à ces données ou les entreprises et les gouvernements qui ne les sécurisent pas ? En ce qui me concerne, le choix est simple. Ceux qui ont les moyens financiers pour le faire et l’obligation légale de le faire mais qui s’y refusent, sont les seuls coupables.
J’ai évoqué du bout des lèvres un autre...