Société : pourquoi les "on est chez nous" ?
Généraliser la fête du cochon, une ambition politique à la portée du numéro 2 du parti des "On est chez nous" ? Un parti qui a compris qu'en promettant "du boudin pour tous", les choses iraient nettement mieux.
La question d'une montée des nationalismes, mâtinés de populisme xénophobe se pose de plus en plus en Europe, tout comme aux États-Unis d'Amérique et dans certains pays asiatiques. Ce phénomène se traduit par des votes très particuliers en faveur de personnages ou de partis politiques eux aussi bien particuliers. Tous ont en commun une même composante, si l'on se contente de cataloguer : l'extrême-droite. Malgré des divergences entre chaque pays — les cultures et l'histoire ne pouvant qu'être différentes — des constantes peuvent se dégager pour comprendre ce qu'est cette "extrême-droite" : rejet de l'étranger, volonté de repli sur soi, demande d'autorité, adhésion à une "culture" de la violence et du conflit, ostracisation des minorités, désignation de coupables pour expliquer les problèmes de la société, mise en accusation des élites corrompues.
Bien entendu, l'étiquette politique ne résume pas tout, loin de là, et peut même dans certains cas créer de la confusion, voire renforcer les mentalités en question : "être d'extrême-droite" n'est pas si simple, et vouloir taxer des mouvements politiques hétéroclites sous un même label n'est peut-être pas une bonne...