Séquence « clownesque » avec ACS:Law et HBGary
Le monde de la sécurité informatique n'a finalement rien à envier à celui de la com'. Il a son jargon, ses grosses ficelles marketing, ses mensonges, ses produits miracles qui protègent de tout et même du reste. Cependant, il arrive parfois que le mur de la réalité se déplace de manière fourbe pour se placer juste devant la course effrénée vers le succès d'une entreprise prometteuse. C'est le cas de HBGary Federal.
Le monde de la sécurité informatique n'a finalement rien à envier à celui de la com'. Il a son jargon, ses grosses ficelles marketing, ses mensonges, ses produits miracles qui protègent de tout et même du reste. Cependant, il arrive parfois que le mur de la réalité se déplace de manière fourbe pour se placer juste devant la course effrénée vers le succès d'une entreprise prometteuse. C'est le cas de HBGary Federal. ACS:Law en est un autre, mais pour des raisons différentes sur lesquelles nous reviendrons plus bas.
Essayons d'être brefs : il y a quelques jours, le site de HBGary Federal se fait hacker. La société annonçait avoir "profilé" les membres du groupe Anonymous. Celui-ci, ou des hackers sympathisants, ont rendu la pareille à cette entreprise. Les mails des salariés ont été diffusés via les réseaux Peer to Peer. Evidemment, on y trouve quelques perles qui feront une publicité fantastiques à HBGary Federal.
Le communiqué des Anonymous est clair. Vous avez voulu de la transparence ? Nous vous la donnons, en commençant par vos emails. Dans le lot desquels ont trouve le projet de déstabilisation de Wikileaks pour le compte d'un cabinet d'avocats qui compte Bank of America dans la liste de ses clients. Bank of America a été présenté par Julian Assange comme étant la prochaine cible de Wikileaks.
Suivez ce lien pour voir toute la présentation du projet de HBGary Federal.
Dans les deux cas, le profilage des membres des Anonymous...