Sarko, dégage, lui disent les juges...
Il y a de l'électricité dans l'air, de l'autre côté de la Méditerranée bien sûr, mais ici aussi. Le président, pour la énième fois s'en est pris à ceux qu'il avait déjà qualifié de petits pois. Un nouveau meurtre ? Faisons une loi. La 43ème dans le domaine sécuritaire et tout sera résolu. Non ? Il y a toujours des meurtres en France ? Mais alors, heu... A quoi ça sert toute cette agitation ? On ne peut pas avoir une société sans meurtriers ? Ah ? Mais revenons à nos moutons petits pois.
Il y a de l'électricité dans l'air, de l'autre côté de la Méditerranée bien sûr, mais ici aussi. Le président, pour la énième fois s'en est pris à ceux qu'il avait déjà qualifié de petits pois. Un nouveau meurtre ? Faisons une loi. La 43ème dans le domaine sécuritaire et tout sera résolu. Non ? Il y a toujours des meurtres en France ? Mais alors, heu... A quoi ça sert toute cette agitation ? On ne peut pas avoir une société sans meurtriers ? Ah ? Mais revenons à nos moutons petits pois. Le président n'oublie pas au passage, actualité oblige -c'est porteur, coco- de livrer à la vindicte populaire un ou de supposés coupables. Les juges, les policiers (une fois n'est pas coutume), les conseillers d'insertion, que sais-je... Et là, il se passe un truc tout neuf. Un truc d'époque. Alors que les Français et les pouvoir (judiciaire et législatif) sont atones depuis 2007 et laissent Nicolas Sarkozy s'essuyer les pieds sur ce qui fait notre contrat social, voilà que le mode judiciaire s'enflamme. Tout d'abord les juges concernés par la "sortie" du jour de l'excité de l'Elysée, c'est à dire ceux de Nantes. Mais très vite, le feu se répand dans une institution généralement posée (et c'est tant mieux). "une cinquantaine de juridictions - un quart du total - ont amplifié cette "grève" ce lundi en milieu de journée, à une quinzaine de villes au moins. Environ 150 assemblées générales sont...