Richard Ferrand : une certaine éthique
Illustration de l'article du Canard Enchaîné sur Richard Ferrand Depuis mercredi 24 mai et la parution d'un article du Canard Enchaîné sur les petits arrangements de Richard Ferrand — ministre de la Cohésion et des Territoires — les commentaires vont bon train. La première question a été celle de la légalité de l'opération immobilière de sa compagne. Ce point réglé (de l'avis de la majorité, il n'y a rien d'illégal), est venu ensuite le temps des questions morales.
Illustration de l'article du Canard Enchaîné sur Richard Ferrand
Depuis mercredi 24 mai et la parution d'un article du Canard Enchaîné sur les petits arrangements de Richard Ferrand — ministre de la Cohésion et des Territoires — les commentaires vont bon train.
La première question a été celle de la légalité de l'opération immobilière de sa compagne. Ce point réglé (de l'avis de la majorité, il n'y a rien d'illégal), est venu ensuite le temps des questions morales. Peut-on, moralement, lorsque l'on est patron d'une entreprise, laisser ladite entreprise passer un contrat avec sa propre compagne ? La question est assez mal posée. Il ne s'agit pas de morale, mais d'éthique. La morale, c'est une chose partagée assez largement, une lecture du bien et du mal. L'éthique est quelque chose de plus personnel. Elle définit ce que chacun estime acceptable ou pas. A partir de là, chacun peut analyser l'éthique de Richard Ferrand et se demander si elle est en accord avec la sienne.
Le résumé de la presse de l'article du Canard Enchaîné a sans doute orienté la réflexion des journalistes et les réponses des politiques.
Pour la plupart, les articles rapportaient qu'une SCI de sa compagne, Sandrine Doucen, avait été choisie par les Mutuelles de Bretagne, dirigées par Richard Ferrand, pour la location d'un local. Certains, plus rares, évoquaient le fait que cette décision avait permis à Sandrine Doucen...