#rev11 : le point du vendredi -080411-
Bahreïn Silence, on emprisonne et l'on réprime Depuis la proclamation de l'état d'urgence le 15 mars et l'entrée en action des troupes du "Bouclier de la péninsule", la répression s'intensifie au Bahreïn. Les arrestations d'opposants, de blogueurs et d'activistes se multiplient, poussant ceux-ci à passer dans la clandestinité. Ainsi, selon le Wefaq, principal parti d'opposition, ce sont entre 300 et 400 personnes qui auraient été arrêtés, chez eux, aux checkpoints et même dans les hôpitaux.
Bahreïn
Silence, on emprisonne et l'on réprime
Depuis la proclamation de l'état d'urgence le 15 mars et l'entrée en action des troupes du "Bouclier de la péninsule", la répression s'intensifie au Bahreïn. Les arrestations d'opposants, de blogueurs et d'activistes se multiplient, poussant ceux-ci à passer dans la clandestinité. Ainsi, selon le Wefaq, principal parti d'opposition, ce sont entre 300 et 400 personnes qui auraient été arrêtés, chez eux, aux checkpoints et même dans les hôpitaux. Pour MSF, "Les établissements de santé sont utilisés comme appât pour identifier et arrêter ceux qui osent se faire soigner." Amnesty International estime pour sa part que la police a fait usage d'une force disproportionnée et que des manifestants se sont fait tirer dessus à bout portant.
Et la situation ne semble pas se tendre uniquement sur le plan local. Ainsi les ministres des Affaires étrangères des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont accusé Téhéran de "fomenter des complots visant la sécurité nationale" de leur pays. Un langage peu diplomatique. Le chef de la diplomatie bahreïnie, cité par le quotidien al Hayat, a également accusé le Hezbollah d'entrainer certains opposants bahreïnis au Liban, ce qui a été aussitôt démenti par le mouvement de résistance libanais.
Une tentative de ces puissance pétrolières de positionner le conflit au Bahreïn dans l'ancienne ligne de clivage...