Rétablissement des frontières en France depuis 2015
Un coût non négligeable...
Plusieurs milliards d'euros dépensés pour rétablir les frontières intérieures, une menace fantasmée, la voie choisie par la France est clouée au pilori par le Parlement européen.
La libre circulation des personnes et des biens prévues par la convention de Schengen, qui regroupe 26 pays de l'Union Européenne a pris un coup dans l'aile assez sérieux depuis 2015. L'afflux de migrants à la suite du "printemps arabe" en 2011, puis l'exode massif de Syriens en 2015 on conduit plusieurs Etats membres de l'Union à rétablir des frontières "intérieures". Jusque là, les frontières avaient été repoussées vers "l'extérieur" de l'Union. Cette situation a conduit certains Etats à devoir supporter un coût commun de la surveillance des frontières de l'Union. Sur les 7 700 kilomètres de frontière terrestre et 42 600 kilomètres de côtes formant les frontières extérieures, la Grèce doit surveiller 16 000 km de côtes et comporte 4 000 îles...
De manière tout à fait désordonnée, parfois de manière temporaire, plusieurs pays membres ont rétabli leurs frontières en 2015. C'est le cas de l'Allemagne, de la Hongrie, de l'Autriche, de la Slovénie, la Suède, la Norvège, du Danemark.
Le rétablissement des frontières en France a été décidé à l'occasion de la COP21 qui réunissait de nombreux chefs d'Etats à Paris en novembre 2015. Les attentats qui ont frappé le pays ont fourni une excuse supplémentaire permettant d'invoquer l'article 25 et 27 du code frontières Schengen, c'est à dire le rétablissement temporaire des frontières « en cas de menace grave pour l'ordre public ou la...