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par Antoine Champagne - kitetoa

Quelques films et séries à voir ou à ne pas voir

Parfois les attachés de presse racontent des salades...

La beauté et la finesse d'un oeuvre ne dépendent pas du budget qui lui est alloué. C'est ce que l'on peut retirer comme enseignement de cette liste de films et de séries que nous avons visionnés pour vous.

Harry & Max - Copie d'écran

The Diplomat

Elle est nommée ambassadeur des USA à Londres alors qu'un porte-avions de la marine britannique est attaqué (des dizaines de morts) en mer par des terroristes. Elle ne voulait pas être là. Qui sont ces terroristes ? Les apparences sont trompeuses. Arrières-cuisines des négociations entre les tout-puissants États-Unis, leurs alliés et leurs ennemis. C'est parfois drôle, parfois long. Mais ça se laisse regarder avec plaisir.

Rabbit Hole

Ce John Weir est un véritable mozart de la mystification et il évolue dans un monde trouble de l'espionnage entre entreprises et gros poissons. Certains parlent d'intelligence économique. Mais voilà, il va être plongé dans une histoire folle, pleine de rebondissements et de faux-semblants. Kiefer Sutherland semble parfois dépassé ou fragile. Méfions-nous de l'eau qui dort car il est plein de ressources.Une série totalement irréaliste mais ancrée dans ce qui fait les Unes de la presse (on n'est pas dépaysés) c'est détendant pour un week-end pluvieux.

Mary & Max...imum poésie

La poésie en pâte à modeler ? C’est possible. Mary est une petite fille australienne enfermée dans une vie pas facile. Max est un homme new-yorkais ayant quelques difficultés relationnelles. Elle décide de lui écrire. Une longue relation démarre. C’est parfois rude, parfois triste, parfois gai, parfois dingo. A voir d’urgence parce qu’une relation apparemment dingue entre deux « inadaptés » à la société de dingues qui nous entoure peut nous réconcilier avec ce drôle de monde. Devrait convenir aux enfants à partir de 10 ans. Sauf s’ils ne connaissent que le monde de Walt Disney.

Everything Everywhere All At Once... here goes nothing

Visiblement, le film à plu à la critique et à Hollywood qui le porte au nues, les Oscars sont dans la boucle. C’est sûrement que ça doit être génial. Non.

Santo... espantoso

Décidément, la production de séries en Espagne décoiffe pas mal. Santo vous plonge dans un univers glauque à souhait. Celui d’un trafiquant de drogue brésilien qui a une fâcheuse tendance à découper des enfants en morceaux parce que, pourquoi pas faire avec les gamins découpés, des rituels magiques qui protègent de tout ? Ce n’est pas La casa de papel, ni Sky Rojo, mais ça tient à peu près la route. Les personnages de flics ni tout noirs ni tout blancs, qui perdent un peu pied et pour qui la ligne rouge devient un peu moins claire au fur et à mesure qu’ils plongent dans l’univers de Santo, nous rappellent que le monde est « compliqué ».

Sky Rojo comme le sang

La saison 3 (la dernière ?) est disponible dans tous les vidéo-clubs. Foncez et avalez les deux premières si ce n'est pas encore fait. Trois femmes forcées à se prostituer par leur proxénète allumé décident de se faire la malle en emportant quelques millions du patron du bordel. Bastons, et sang à tous les étages, violence, poésie et grain de folie espagnol se mélangent dans la joie.

The Lord of the Rings ça prend la tête en rond

Deux anneaux pour vous plonger tous dans un ennui sans fin.

We Own This City

Le réalisateur a-t-il voulu nous refaire un The Wire ? C’est raté. We Own This City est basé sur des faits réels : la corruption qui a gangrené un service de police de Baltimore. Attention, pour bien apprécier la série, il faut bien maîtriser l’argot américain et le concept du flash back. Les aller-retours permanents sont très déconcertants. Distrayant mais pas fou-fou quand même, ces montagnes russes temporelles.

Kaleidoscope

Outre l’idée que l’on peut regarder cette série dans le désordre - c’est amusant comme concept, elle est assez sympa. En bref, au fil des épisodes, vous apprendrez ce qui s’est passé, avant, après, pendant, le casse du siècle opéré par un groupe de voleurs talentueux. Ça finit plutôt mal mais c'est amusant.

Resident Evil

La première saison de cet énième remake de Resident Evil est plutôt une bonne surprise. Après les nanards cinématographiques, la série explore le sujet avec moins de monstres moches et plus d’humanité.

The Lazarus Project

Vous feriez quoi si vous aviez la possibilité de revivre le passé en sachant que le présent vous a amené à la fin du monde ? Encore une variation sur le thème de la machine à remonter le temps mais qui s’en sort plutôt bien.

The Witcher Blood Origin

Passez votre chemin. L’attachée de presse a menti, c’est nul.

Treason

Le niveau d’invraisemblance est paroxysmique. Un patron des services de renseignements britannique qui peut disparaître des radars pendant quelques heures, alors qu’il existe peu de pays ayant approché 1984 de plus près, c’est un peu dur à avaler. Mais si vous avez un long voyage transatlantique à faire et que vous n’avez rien embarqué d’autre comme série, vous pouvez la regarder pour passer le temps.

SAS Rogue Heroes

Série à vocation historique qui raconte l'incroyable destin des trois créateurs des SAS, corps d'élite de l'armée britannique. L'histoire est toujours écrite par les vainqueurs, mais ça se laisse regarder avec plaisir.

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