Quand j'entends le mot "culture", je sors la kalachnikov.
J'avais le titre dans la tête depuis longtemps, et j'attendais le bon moment. L'occasion m'en est donnée par l'excellent article de Vincent Maraval dans Le Monde intitulé : "Les acteurs français sont trop payés !" (1). L'auteur y révèle de l'intérieur, comment le système de financement du cinéma français entretient aux frais de la nation des fortunes extraordinaires et une économie du divertissement digne d'une royauté d'opérette. (Le lien est en bas de la page...
Je dois dire, c'est un vrai bonheur. Il y a tout. La France culturée qui michetonne au guichet républicain, l'intelligentsia à la dérive qui s’octroie les parts du gâteau, le copinage, la facilité de connivence, les petites bouffes entre amis, la gaudriole, le laisser aller qui font de nos meilleurs acteurs des bouffons interplanétaires. Il ne manque plus que BHL en maillot de bain.
Tout d'abord, il faut bien noter que l'article n'est ni le produit du travail journalistique, ni les déclarations d'un homme public. Non, non, non. C'est tout simplement un professionnel qui manifeste son ras le bol des petits fours, qui crie dans le silence sucré des confiseurs. Et je m'abstiens de remarquer que, peut-être, la date ne serait pas triviale, au moment où les meilleurs de nos rédacteurs en chefs goutent au repos bien mérité de quelque villa andalouse. Non, je n'ai pas dit que ce papier n'aurait jamais du sortir dans le flux...