Q : une société qui veut rester discrète
Nous étions allés la voir à Milipol...
Q Cyber Technologies chapeaute NSO Group. Les deux entreprises ont été mises en accusation en mai après la découverte d'une faille dans WhatsApp exploitée pour hacker les téléphones d'opposants politiques.
![](https://reflets.info/system/articles/featured_images/ebae35a0-bf5d-43ce-b5be-ffa75a7c478d/big.png?1567508130)
La faille exploitée par le logiciel Pegasus développé par NSO Group permettait, selon un porte-parole de Facebook (propriétaire de WhatsApp) d’espionner l’ensemble de l’activité d’un téléphone portable, par un simple appel, même si la victime n’y avait pas répondu. NSO a nié farouchement être à la manoeuvre, mais le Financial Times qui a révélé l'affaire estimait que la faille avait été utilisée pour une tentative d'attaque contre le téléphone d'un avocat basé au Royaume-Uni. Le quotidien britannique indiquait qu'il était impliqué dans une action en justice intentée contre NSO Group par des journalistes mexicains, des critiques du gouvernement et un dissident saoudien.
![NSO, une société du groupe Q - Copie d'écran](/system/images/attachments/ed6a0311-3a3b-4a9e-bb87-172d60d0fbca/big.png?1567510586#center)
Au cours de nos déambulations lors du dernier salon Milipol, nous avions demandé à un exposant sur le stand Cellebrite (société spécialisée dans le forensic des téléphones portables) s'il produisait des outils permettant de pirater des cellulaires. L'idée étant de pouvoir accéder à des messages localement avant qu'ils soient chiffrés par des applications comme Telegram ou WhatsApp. Réponse : non, mais je connais des gens qui le font.
Et notre exposant de se transformer en gentil organisateur... Il nous emmène sur le stand de Q et fait les présentations. Mais là, tout ne se passe pas comme prévu.
Le représentant de Q n'est pas content du tout de nous voir arriver, il en veut clairement à la personne de Cellebrite de nous avoir...