Putain, Claude, sa race !
Décidément, cette campagne, comme la précédente risque de plafonner à un niveau lamentable. La dernière fois, c’était la supposée insécurité, le racolage des électeurs Front National à n’importe quel prix. Cette fois, les aveugles ont pu croire que le thème porteur serait l’économie.
Décidément, cette campagne, comme la précédente risque de plafonner à un niveau lamentable. La dernière fois, c’était la supposée insécurité, le racolage des électeurs Front National à n’importe quel prix. Cette fois, les aveugles ont pu croire que le thème porteur serait l’économie. La crise financière mondiale commençant à avoir quelques répercussions bien perceptibles par les Français, les prétendants au poste suprême ont mis en avant les aspects économiques et financiers de leurs programmes.
La presse s’est engouffrée. Et hop comparaison par-ci, analyse plus ou moins pointue par là, tout le monde y va de son commentaire.
C’était sans compter sur l’inénarrable Nicolas Sarkozy. Celui qui réduit la fonction présidentielle à une Rolex et un yacht, celui qui a repeint les valeurs de la République aux couleurs de « l’identité nationale », pour ne pas dire la « préférence nationale », un terme un peu trop connoté. Et puis, s’il faut décliner les thèses du Front National, autant choisir des synonymes , ce qui permet de nier par la suite : « nous, faire du FN sous la bannière de l’UMP ? Pas du tout, d’ailleurs, vous le noterez, nous n’utilisons absolument pas les mêmes termes, nous n’avons jamais parlé, par exemple, de préférence nationale ».
Le président en exercice va très prochainement se déclarer candidat à la présidentielle. Plus ce moment se rapproche, plus les thèmes nauséabonds de la droite décomplexée vont...