Pub en ligne : c'est une blague ou quoi ?
Il parait, nous dit-on, que la publicité en ligne explose. En termes de revenus s'entend. Pourquoi pas après tout. Il y a en a partout (pas sur Reflets). Il est donc probable, en effet, que les revenus augmentent. Maintenant, il n'est pas inutile de s'interroger sur le modèle de la publicité en ligne. Où vont les revenus ? Ils sont partagés entre le site qui les affiche et la centrale qui les diffuse. L'évolution du modèle est intéressant.
Il parait, nous dit-on, que la publicité en ligne explose. En termes de revenus s'entend. Pourquoi pas après tout. Il y a en a partout (pas sur Reflets). Il est donc probable, en effet, que les revenus augmentent. Maintenant, il n'est pas inutile de s'interroger sur le modèle de la publicité en ligne.
Où vont les revenus ? Ils sont partagés entre le site qui les affiche et la centrale qui les diffuse.
L'évolution du modèle est intéressant. Au siècle dernier, lorsqu'un journal décidait de publier une publicité, il avait une part de contrôle sur ce qu"il faisait. Bien entendu, il vendait des espaces de publicité plus ou moins chers selon l'endroit où ils se trouvaient dans le chemin de fer. Le chemin de fer, c'est le déroulé du journal, la place des articles, les espaces pour les illustrations, les publicités. Un journal vide. A chaque emplacement, on inscrit ce que l'on mettra dedans. Et puis au fil des jours (si ce n'est pas un quotidien), on remplit. Bref. A cette époque-là, on proposait des pages ou des espaces pour la publicité et on choisissait de mettre en regard un article qui ne soit pas critique de la marque ou qui "cogne" avec la pub affichée. Mieux, la pub et la rédaction étant totalement déconnectée, comme le répètent à loisir les responsables de presse avec le culot qui les caractérise parfois, on faisait bien attention de ne pas avoir en page 4 un article démontant les effets supposés des crèmes de jour...