#Prism, entre consternation, agacement et lassitude
Devant la masse d'articles publiés sur le pseudo scandale PRISM que tout le monde aimerait savoir restreint à la politique américaine en matière de surveillance, il devient de plus en compliqué d'y voir clair. De nombreux médias, assez involontairement, ajoutent du "bruit" là où tout le monde attend un peu de lumière. Aussi modeste soit notre petit média, ce n'est pas l'envie de les secouer un bon coup qui nous manque.
Devant la masse d'articles publiés sur le pseudo scandale PRISM que tout le monde aimerait savoir restreint à la politique américaine en matière de surveillance, il devient de plus en compliqué d'y voir clair. De nombreux médias, assez involontairement, ajoutent du "bruit" là où tout le monde attend un peu de lumière. Aussi modeste soit notre petit média, ce n'est pas l'envie de les secouer un bon coup qui nous manque.
Peu après les révélations d'Edward Snowden, les plus optimistes se disaient que la prise de conscience serait tout aussi massive et innéluctable que les interceptions elles mêmes. Deux semaines après ces révélations, il faut se rendre à l'évidence, il n'en est rien. Nous pourrions vous dire que nous en sommes étonnés, mais non, ce n'est pas le cas. Certes il y a bien quelques signaux encourageants, comme cette progression du nombre de requêtes du moteur de recherche DuckduckGo, résultant en grande partie de l'érosion toute relative des parts de marché de Google, mais on est encore bien loin du raz de marée que l'on aurait pu espérer.
L'énigmatique et fascinant Edward Snowden semble capter le gros de l'attention. Où est Edward Snowden ? Pourquoi sa petite amie a un blog ? Edward Snowden existe t-il vraiment ? Puis la diplomatie s'en mêle, les USA accusant Moscou et Pékin de complicité dans sa fuite supposée et Pékin de se gausser qu'Edward Snowden ait fait tomber « le masque...