#PRISM, c'est fini, on tourne tous la page !
Le scandale "PRISM" est doucement en train de sombrer dans l'oubli. Quasiment plus aucun titre sur le sujet dans la presse. Au mieux entend-on encore parler de Snowden. Mais des problématiques sociétales liées à ses révélations ? Plus rien. Qu'en restera-t-il dans quelques semaines ? Pourtant, PRISM va bien plus loin que le simple "espionnage", désormais institué comme thème central par la presse.
Le scandale "PRISM" est doucement en train de sombrer dans l'oubli. Quasiment plus aucun titre sur le sujet dans la presse. Au mieux entend-on encore parler de Snowden. Mais des problématiques sociétales liées à ses révélations ? Plus rien. Qu'en restera-t-il dans quelques semaines ? Pourtant, PRISM va bien plus loin que le simple "espionnage", désormais institué comme thème central par la presse. On est passés de l'accès aux données privées des utilisateurs chez quelques gros acteurs du réseau comme Google, Apple ou Skype à une écoute traditionnelle dans le cadre d’espionnage diplomatico-économique, en oubliant peu à peu l'essentiel : l'écoute massive -industrielle- des populations via les câbles et les backbones qui véhiculent les flux Internet.
La presse s'est rapidement focalisée sur les "micros" dans les ambassades des alliés traditionnels des Etats-Unis. Il y a là comme un parfum de guerre froide, un côté James Bond qui n'est pas sans faire rêver le lecteur. C'est à la fois plus vendeur que l'écoute massive des flux internet, et plus facile à expliquer.
Et pourtant, que disait Edward Snowden en marge des publications de powerpoints dans le Guardian et quelques autres journaux ?
“We hack network backbones – like huge internet routers, basically – that give us access to the communications of hundreds of thousands of computers without having to hack every single one”.
C'est pour nous, chez Reflets,...