Présidentielle : le grand cirque Zavaglioone repart en tournée
Un an avant l'échéance, le grand cirque de la présidentielle repart en tournée. On aurait pu penser qu'avec la dernière édition, les politiques comme les électeurs auraient compris. Pas du tout. Les mêmes recettes, les mêmes numéros éculés. Tout est là. Le bateleur est toujours dans la course, avec ses promesses aussi ridicules qu'indécentes. Sa stratégie pour entourlouper le spectateur reste la même : diviser, attiser la haine, détruire le pacte républicain.
Un an avant l'échéance, le grand cirque de la présidentielle repart en tournée. On aurait pu penser qu'avec la dernière édition, les politiques comme les électeurs auraient compris. Pas du tout. Les mêmes recettes, les mêmes numéros éculés. Tout est là. Le bateleur est toujours dans la course, avec ses promesses aussi ridicules qu'indécentes. Sa stratégie pour entourlouper le spectateur reste la même : diviser, attiser la haine, détruire le pacte républicain. Seule différence, après avoir promis une hausse substantielle du pouvoir d'achat, le clown triste nous promet du sang et des larmes, crise financière et économique oblige. Mais le problème désigné reste le même. L'étranger. Et l'on fait bien attention de ne pas faire la différence entre l'étranger étranger et le Français d'origine étrangère, de la première, la deuxième, la troisième, la... quelque soit lé génération, il n'est forcément pas comme nous et il fait peur.
Et puis il y a aussi les autres comiques de la troupe. Jean-Louis Borloo par exemple. Un ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui a validé et appliqué sa politique jusqu'au jour où il a été viré. Une fois à la porte, il commence à critiquer. Lorsqu'il était au gouvernement, par exemple, la stigmatisation des Roms par exemple, ne le choquaient pas au point de démissionner. Jean-Louis Borloo est connu pour ses alliances étranges et à géométrie variable. Le Canard Enchaîné les a décrites récemment. Selon toute...