Présidentielle : l'espoir fait vivre
Il y a les béats du Sarkozysme qui continuent, années après années de glorifier leur idole. On peut difficilement leur en vouloir. Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Aveugles ils sont, aveugles ils resteront. Et puis il y a ceux qui pensent que si François Hollande est élu, tout va changer. Il est plus difficile de leur pardonner. Il y a quelques mois, le Sénat passait à gauche. A-t-on noté un changement radical ? Non.
Il y a les béats du Sarkozysme qui continuent, années après années de glorifier leur idole. On peut difficilement leur en vouloir. Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Aveugles ils sont, aveugles ils resteront. Et puis il y a ceux qui pensent que si François Hollande est élu, tout va changer. Il est plus difficile de leur pardonner.
Il y a quelques mois, le Sénat passait à gauche. A-t-on noté un changement radical ? Non.
François Hollande a fait un discours qui devrait faire date, selon ses zélateurs. Il y nomme son ennemi : le monde de la finance. Fort bien. Reflets ne cesse de dire que les politiques doivent désarmer le secteur de la finance avant qu'il ne détruise tout ce qui l'entoure. Voilà un discours qui devrait donc nous intéresser. Oui, sauf que non.
Le Monde a fait une petite revue très intéressante de cet aspect du discours et n'y a rien trouvé de transcendant. Nous non plus.
Il y a quelques mois que Reflets et moi-même interpellons le candidat de gauche sur Twitter (rassurez-vous, il ne nous a jamais répondu). Ses posts sont une litanie de truismes plus creux les uns que les autres. A désespérer. Twitter est un lieu de création, de finesse, de drôlerie, d'esprit. En 140 caractères, quelques personnes, comme Laurent Chemla, par exemple, parviennent à faire passer une idée qui remplirait facilement un livre, avec humour, avec un esprit créatif étonnant. Les équipes qui se cachent derrière le compte Twitter de François Hollande ne...