Pourquoi faire-simple.gouv.fr quand on peut faire compliqué ?
L’État martèle sa volonté de moderniser l’administration. Il dispose même d’un site promettant beaucoup : faire-simple.gouv.fr. L’ambition est grande : « Citoyens, entrepreneurs et agents publics, participez pour des démarches plus simples ». Quelques chantiers sont annoncés : « le choc de simplification pour les entreprises » ou « la simplification des normes des collectivités territoriales », par exemple.
L’État martèle sa volonté de moderniser l’administration. Il dispose même d’un site promettant beaucoup : faire-simple.gouv.fr. L’ambition est grande : « Citoyens, entrepreneurs et agents publics, participez pour des démarches plus simples ». Quelques chantiers sont annoncés : « le choc de simplification pour les entreprises » ou « la simplification des normes des collectivités territoriales », par exemple.
Si l’État appelle bien les citoyens à participer à la modernisation et la simplification, il y a tout de même des limites… Sur les quinze ateliers de réflexion disponibles sur le site, tous sont… privés. Pas d’invitation ? Pas d’accès.
Comment obtient-on une invitation ? On a eu beau chercher un moyen « simple » de le savoir sur le site : chou blanc. Il faut donc poser la question aux administrateurs du site qui ont une réponse simple : « ceux qui sont fermés sont réservés à certaines personnes et ceux qui sont ouverts, sont ouvert à tous après une demande d’accès ». Mais encore ?
En fait, c’est un peu plus compliqué… Sur une cinquantaine d’espaces de travail (on y partage des idées et des documents) depuis sa création en 2012, le site a ouvert une dizaine d’atelier à des personnes qui ne sont pas, soit membres de l’administration, soit des interlocuteurs naturels et habituels de celle-ci sur les sujets évoqués. Mais mettre en avant sur le site les ateliers, même fermés, montre que...