Pif, paf, le plan ultime pour sauver l'euro(pe) est mort lui aussi
Chronique d'une mort annoncée : le énième plan de sauvetage de l'Europe, mené, dit-on, de main de maître par François Hollande, Mariano Rajoy et Mario Monti pour faire plier la vilaine Angela Merkel, a eu un temps de vie aussi court que les autres. Pourquoi ? L'entité "Les marchés" évoquée régulièrement par la presse et les politiques a donné un peu de répit à tout le monde pendant quelques jours.
Chronique d'une mort annoncée : le énième plan de sauvetage de l'Europe, mené, dit-on, de main de maître par François Hollande, Mariano Rajoy et Mario Monti pour faire plier la vilaine Angela Merkel, a eu un temps de vie aussi court que les autres. Pourquoi ?
L'entité "Les marchés" évoquée régulièrement par la presse et les politiques a donné un peu de répit à tout le monde pendant quelques jours. Simplement parce que l'on annonçait, encore une fois, une injection massive de milliards de brouzoufs dans les caisses des banques et indirectement, un répit pour les Etats en difficulté.
Comment cela devait-il marcher ? Pour faire simple, on devait injecter 120 milliards d'euros pour relancer la croissance. Une somme assez ridicule au regard de la zone euro et ça, peu de monde l'avait remarqué, le storytelling sur la relance nécessaire ayant fonctionné. En parallèle, on attribuait une enveloppe maximale de 100 milliards d'euros au secteur bancaire espagnol qui est empêtré dans une crise terrible dont personne ne veut dire la réalité. Ça, les injections massives dans le secteur bancaire, l'entité "Les marchés" adore. Du coup, elle a marqué sa joie. Jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que les informations dévoilées par les spin doctors montent jusqu'à son cerveau. Oui, l'entité "Les marchés" a un cerveau. Mais il est lent. Lorsque "Les marchés" a intégré l'arrivé de fonds "tombés du...