Pari passu, pas vu pas pris, la BCE et le mur
Alors..., Vous avez vu ? L'euro est sauvé. Et c'est Mario Draghi qui l'a fait. Nicolas Sarkozy, le fameux sauveur de la zone euro peut aller se rhabiller. Ne parlons même pas de François Hollande et de son volet de croissance, ni d'Angela Merkel et de son austérité. Tous des petits joueurs. Il aura suffi que super Mario fasse quelques déclaration hier pour que la solution tant attendue soit enfin dévoilée. Paf !
Alors..., Vous avez vu ? L'euro est sauvé. Et c'est Mario Draghi qui l'a fait. Nicolas Sarkozy, le fameux sauveur de la zone euro peut aller se rhabiller. Ne parlons même pas de François Hollande et de son volet de croissance, ni d'Angela Merkel et de son austérité. Tous des petits joueurs. Il aura suffi que super Mario fasse quelques déclaration hier pour que la solution tant attendue soit enfin dévoilée. Paf ! Une annonce de rachat de dette sans limite, le conditionner à de l'austérité et hop, les marchés jubilent. Enfin "rassurés". Les marchés action sont au beau fixe, les taux des pays visés par l'annonce, l'Espagne et l'Italie, baissent. Bref, une réussite sur toute la ligne. Notez que même la presse française salue l'immense réussite de l'ancien vice président de la branche européenne de Goldman Sachs. C'est dire.
Reflets a obtenu une interview exclusive du professeur Philippulus, expert international qui a une vision un peu divergente.
- Reflets : Professeur, vous semblez peu optimiste à propos des décisions annoncées hier. Pourquoi ?
C'est le châtiment ! Faites pénitence ! La fin des temps est venue ! Oui, nous aurons la peste ! ... Et le Choléra !... Et ce sera la fin du monde valet de Satan !
- Oui, bon..., mais nos lecteurs attendent des explications plus précises, Professeur...
Commençons par le concept du rachat de dette des pays en difficulté.
D'une part, les dernières tentatives de ce genre...