Panzer incarcéré, focus sur le numéro deux de la Division Aryenne Française
Zic semble avoir échappé au coup de filet contre le Terrorgram français
La brutalité sémantique et idéologique de « Panzer » n’est que la pointe de l’iceberg d’un réseau de radicalisation néonazie en pleine expansion. L'administrateur de la Division Aryenne Française s'appuyait par exemple sur ZIC, co-administrateur de la Division Aryenne Française et créateur du canal Privacy & OPSec. Ce dernier donnait des consignes aux militants sur la manière de protéger leur anonymat lorsqu'ils propageaient de la haine, incitaient à la radicalisation et aux actions violentes.
Accusé de diffusion de « procédés permettant la fabrication d’engin de destruction », « menace de mort en raison de l’origine, la race, l’ethnie, la nation ou la religion » et « provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou délit », Théo M., surnommé Panzer, interpellé mercredi dernier 17 juillet en Alsace, est désormais en prison.
Le Tribunal de Paris l’a condamné à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt. Panzer a été jugé dans la foulée de sa garde à vue en comparution immédiate. Selon Le Parisien, en mai dernier, Théo aurait appelé à commettre des violences envers Minima Gesté, queer qui a porté la flamme olympique à Paris. Dans le dossier de la Sous-Direction Anti-terroriste (SDAT), d'autres faits lui sont aussi imputés : appels aux ratonnades, diffusion de messages haineux, menaces, projets terroristes, etc.
Dans un des derniers messages postés sur Telegram, celui qui s’est lui-même qualifié de néonazi devant le tribunal, parlait de la création d’une nouvelle division dénommée Mercure, où il se vante de son intention d'apprendre à « fabriquer des engins explosifs, comme des bombes artisanales, chez soi » aux membres de la DAF. « Vous êtes prêts à prendre les armes ? Alors rejoignez-nous ». Théo boucle le message avec un « La Victoire ou la Mort ».
Pendant sa garde à vue, rapporte Le Monde, Théo n’a pas caché son...