Ouverture surprise du procès de l’attentat du musée Bardo à Tunis
L'entrée du musée du Bardo, aujourd'hui gardé par un véhicule de Police Vingt et un touristes étrangers, dont quatre Français avaient trouvé la mort le 18 mars 2015 dans l'attaque du musée du Bardo à Tunis. Après une instruction pour le moins rocambolesque, le procès s'est ouvert hier à Tunis, à la surprise générale. Cet attentat mené par deux djihadistes et revendiqué par l'Etat Islamique a profondément marqué la Tunisie.
Vingt et un touristes étrangers, dont quatre Français avaient trouvé la mort le 18 mars 2015 dans l'attaque du musée du Bardo à Tunis. Après une instruction pour le moins rocambolesque, le procès s'est ouvert hier à Tunis, à la surprise générale.
Cet attentat mené par deux djihadistes et revendiqué par l'Etat Islamique a profondément marqué la Tunisie. Quelques mois plus tard, l'attentat de Sousse qui avait fait trente-neuf morts replongeait la Tunisie dans l'horreur. Le pays est également frappé économiquement. Avec près de 500 000 emplois, soit 12 % de la population active, la manne touristique represente 7 % du PIB. Ces deux attentats qui ont touché principalement des touristes ont fait plonger le nombre de visites dans ce pays.
Et c'est justement le but de ces attaques : un des terroristes de la cellule du Bardo raconte aux enqueteurs : « Mon chef m’a dit : “Certains vont aller en Syrie, mais nous avons, nous, un travail à accomplir en Tunisie pour frapper les intérêts économiques et les points sensibles des organismes de sécurité, ainsi que des personnalités politiques ou militaires. Nous travaillerons sur cette base, en vue de déstabiliser le régime actuel du pays et de créer la confusion dans le but de faciliter l’entrée des groupes armés sur les frontières ; par la suite, nous rétablirons le régime du califat islamique. Cela fait partie du grand projet qui a déjà commencé en Syrie. » Mais l’attentat du Bardo n’est toutefois pas considéré...