#OpSyria s01e03 – NASDAQ’s Blood Diamonds
Officiellement, Bluecoat vend de la technologie réseau a des gens très bien... enfin... des gens qui n'ont pas de sang sur les mains, et qui n'utilisent pas les services de Bluecoat pour assassiner qui que ce soit. Officieusement, pas vraiment. Bon nombre des citoyens Syriens emprisonnés, torturés et pour certains d'entre eux morts, l'ont probablement été après s'être fait repérer sur internet, et la technologie utilisée pour permettre cela a visiblement été mise au point par Bluecoat.
Officiellement, Bluecoat vend de la technologie réseau a des gens très bien... enfin... des gens qui n'ont pas de sang sur les mains, et qui n'utilisent pas les services de Bluecoat pour assassiner qui que ce soit.
Officieusement, pas vraiment.
Bon nombre des citoyens Syriens emprisonnés, torturés et pour certains d'entre eux morts, l'ont probablement été après s'être fait repérer sur internet, et la technologie utilisée pour permettre cela a visiblement été mise au point par Bluecoat.
Bluecoat augmente augmente donc de fait ses revenus que les analystes trouvent stagnant sur le dos de la population syrienne.
Nous ignorons encore à ce stade (pour combien de temps ?) le montant du contrat passé avec Bachar el-Assad, mais au vu de l'énormité du système que nous avons mis à nu, la Syrie est sans nul doute un gros client, un client qui ne doit pas lésiner sur les moyens.
Pourtant, le cours de bourse de Bluecoat - qui est une énorme société valant (encore) plus de 800 millions de dollars avec près d'un demi milliard de revenus annuel - n'est pas au beau fixe ces temps-ci. Comme toutes les entreprises cotées, elle déguste, mais bien qu'elle ne paie pas de dividende et que sa volatilité soit élevée, la plupart des analystes conseillent de garder l'action dans son portefeuille.
Depuis de nombreuses années, des fonds éthiques ont vu le jour. L'idée est d'investir dans des entreprises en tenant compte...