NSA, il est temps de faire le (premier) point
Les programmes de surveillance ne sont pas une nouveauté... En 1988, le journaliste Duncan Campbel révélait l'existence d'un programme de renseignement, Echelon, dans un article pour The New Statesman qui s'intitulait "Somebody's listening". En 1996, c'était le journaliste néo-zélandais Nicky Hager qui publiait "Secret power" sur l'implication de son pays dans le programme.
Les programmes de surveillance ne sont pas une nouveauté... En 1988, le journaliste Duncan Campbel révélait l'existence d'un programme de renseignement, Echelon, dans un article pour The New Statesman qui s'intitulait "Somebody's listening". En 1996, c'était le journaliste néo-zélandais Nicky Hager qui publiait "Secret power" sur l'implication de son pays dans le programme. En 1999, suite à une demande du Parlement Européen, Duncan Campbell rend un rapport intitulé "Interception capabilities 2000" pour le STOA (Science and Technology Options Assessment du Parlement Européen -- traduction française disponible sous le titre "surveillance éléctronique planétaire" aux éditions Allia).
Le projet Echelon désignait un système mondial d'interception SIGINT via les satellites, et regroupant les États-Unis (NSA), le Royaume-Uni (GCHQ), le Canada (CSTC), l’Australie (DSD) et la Nouvelle-Zélande (GCSB) dans le cadre du traité UKUSA.
Pour ne pas rester à la traîne, la France a rapidement mis en route un projet similaire, surnommé "frenchelon".
Plus près de nous, en 2013, Edward Snowden, (ex-)analyste de la CIA et de la NSA décide d'alerter l'ensemble de la planète sur les nouvelles capacités d'écoute et d'interception des États-unis et de ses alliés. Mais vous connaissez cette histoire...
Fin 2013, ne trouvant aucune base de données des différents programmes, La...