#NonRetour : Vinci s'embourbe en Colombie
Suivons la piste du géant de la construction français pour voir jusqu'à quels marécages celle-ci pourrait nous emmener.
Ah les grands projets ! Quels meilleurs témoignages de la grandeur d'une civilisation. Le phare d'Alexandrie : un symbole mais aussi un outil qui permettra de guider le commerce en Méditerranée pendant plus de quinze siècles. La grande muraille de Chine : une construction défensive qui servira de moyen de communication et permettra l'émergence de la fameuse route de la soie.
Des ouvrages permettant le développement. Des ouvrages fait pour marquer les esprits à travers les contrées et les siècles. Des ouvrages qui ont eu leur place dans des temps où les îlots de stabilité étaient rares. Un temps où nous avions besoin de faire rayonner les lumières de la civilisation face aux étendues sauvages.
Mais ce sauvage nous manque cruellement aujourd'hui.
Pour ce nouvel article de notre série sur l'impératif climatique, nous nous attelons aux grands projets. Et les grands projets, chez nous, c'est Vinci. La société est un symbole avec des ouvrages marquants comme le Tunnel sous la Manche, l'usine marémotrice de la Rance, le centre Pompidou ou le stade de France. Mais Vinci symbolise aussi le débat sur les grands projets inutiles son ombre planant sur les luttes de Notre Dame de Landes ou le contournement autoroutier de Strasbourg.
Partons en chasse sur la piste de ce géant de la construction. Passons au crible certaines de ses œuvres. Peut-être en tirerons nous assez d'enseignements pour mieux nous armer dans le débat face à l'internationale du béton.
"Il ne faut pas appeler richesses les choses que l'on peut perdre." -- Léonard de Vinci
De quand dater la naissance de Vinci ?
Se situerait-elle en 1817, année de naissance de la "Maison Jean et Chabrié", première née d'une myriade de 2100 entreprises qui composent...