#NonRetour : Les carbo-fascistes prêts à se payer l'Amazonie
Le nouvel axe de la droite dure menace le plus grand réservoir de bio-diversité au monde
Ça y est, la sonnette d'alarme a enfin été tirée. Ban Ki-Moon l'a annoncé, le monde a "atteint un point de non retour climatique". La politique des petits pas, un petit pas en avant, deux petits pas en arrière, ne suffirait décidément plus.
Dans son dernier rapport, le GIEC a appelé à des transformations rapides et d'une ampleur "sans précédent". Et ceci pour espérer rester dans l'estimation la plus optimiste, celle d'un réchauffement de 1,5 C à l'horizon 2100, celle que nous pourrions nommer le dérapage contrôlé. Car à 2 C, le climat commence à s'emballer. Le "système Terre" oscille, condamnant au passage écosystèmes, banquises et modèles actuels de développement humain. Quand au scénario numéro trois, celui que visent les fameux accords de Paris, nous en savons peu. Tablant sur un réchauffement de 3 C mais plus probablement 5C, ce scénario prévoit la sortie du modèle de climat tel que nous le connaissons. C'est le grand saut dans l'inconnu. La planète étuve.
Serait-ce le scénario qui aurait effrayé notre ministre de l'écologie, et grossiste en shampooing, Nicolas Hulot, le poussant à démissionner en ces termes :
"Non, je ne comprends pas que nous assistions globalement les uns et les autres à la gestation d'une tragédie bien annoncée dans une forme d'indifférence. [...] Je ne comprends pas comment, après la conférence de Paris, après un diagnostic imparable qui ne cesse de se préciser et de s'aggraver de jour en jour, ce sujet est toujours relégué dans les dernières priorités."
Par cette démission choc, sous...