Nicolas Sarkozy : ils sont combien là-dedans ?
Il était temps. Quatre mois sans pensées profondes et stratosphériques du grand guide des Carpates, du Cap Nègre et de sa fosse septique réunis, nous étions perdus. Comme un peuple livré à lui-même, sans avenir, sans objectifs, sans « vision ». Enfin, Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve. Réjouissons-nous, il n’arrête pas la politique, n’est pas enfermé dans un boulot lui permettant de faire enfin ce qu’il voulait, ce qu’il avait annoncé depuis des années : « faire du pognon ».
Il était temps. Quatre mois sans pensées profondes et stratosphériques du grand guide des Carpates, du Cap Nègre et de sa fosse septique réunis, nous étions perdus. Comme un peuple livré à lui-même, sans avenir, sans objectifs, sans « vision ». Enfin, Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve. Réjouissons-nous, il n’arrête pas la politique, n’est pas enfermé dans un boulot lui permettant de faire enfin ce qu’il voulait, ce qu’il avait annoncé depuis des années : « faire du pognon ». Non, il a toujours cette « vision de l’aigle » qui permet de comprendre les relations internationales ou l’économie en quelques mots. Et pour sa première tirade, Nicolas Sarkozy a choisi de parler de la Syrie. Accrochez-vous, c’est du lourd.
Notre guide spirituel a critiqué l’attentisme de son successeur vis-à-vis de la Syrie. Il faudrait en quelque sorte faire « comme pour la Libye ».
Et c’est un connaisseur qui nous parle depuis sa retraite.
Parce que si vous vous souvenez bien, Nicolas Sarkozy et sa garde rapprochée ont beaucoup fait pour la Libye et la Syrie. Si, si… Ils ont favorisé –un euphémisme- des contrats passionnants, comme celui d’Amesys avec deux terroristes notoires : Mouammar Kadhafi et Abdallah Senoussi. Mais ils ont aussi invité Mouammar Kadhafi et Bachar el-Assad à Paris avec moult flonflons et ors variés de la République servis sur un plateau de vermeil.
Visiblement, une tradition qui se perpétue puisque François Hollande...