Nicolas Sarkozy et l'affaire Karachi : j'ai rien fait, sauf fouiller le dossier d'instruction
Souvenez-vous, c'était le début de la présidence Sarkozy, celle qui restera dans les livres d'histoire comme la pire de la Vème république : la droite était "décomplexée". Elle assumait enfin ce qu'elle était. Tout était possible, et il fallait agir avant de réfléchir. Et l'on a pas été déçus. Racisme, stigmatisation, détricotage des acquis sociaux, destruction systématique de l'héritage du Conseil national de la résistance.
Souvenez-vous, c'était le début de la présidence Sarkozy, celle qui restera dans les livres d'histoire comme la pire de la Vème république : la droite était "décomplexée". Elle assumait enfin ce qu'elle était. Tout était possible, et il fallait agir avant de réfléchir. Et l'on a pas été déçus. Racisme, stigmatisation, détricotage des acquis sociaux, destruction systématique de l'héritage du Conseil national de la résistance. Avec l'approche de 2012, la droite décomplexée fait des aller-retour entre décomplexitude maximale pour séduire les électeurs du Front National et propositions faussement gauchisantes pour séduire le centre. Mais le naturel revient toujours au galop... Alors que la justice se rapproche dangereusement de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Karachi, la présidence de la république a publié hier un communiqué dont Nicolas Sarkozy et ses équipes ont le secret.
Le président aurait pu se contenter de rester silencieux, se plaçant au dessus de la mêlée ou, au pire, publier un texte laconique. Mais non, il a voulu donner des détails. Et c'est là que cela devient intéressant. Car en bon décomplexé, le président de la république explique dans son communiqué que ses équipes ont allègrement violé le secret de l'instruction. Ce qui ne le dérange pas le moins du monde. Ce n'est pas la première fois que l'Elysée se fait remonter en temps réel les informations liées à une affaire en cours. Ce fut le cas pour...