Nicolas Sarkozy a la mémoire qui flanche...
Nicolas Sarkozy n'est ni à une contradiction, ni à un retournement de veste près. Comme en politique économique où il est passé du grand emprunt à la rigueur, toujours à contretemps, il vient de tenter de faire oublier d'un coup de baguette magique ses positions antérieures vis-à-vis de la Libye et des pays arabes qui se sont soulevés contre leurs dictateurs ces derniers mois. Et ça paye. Tout au moins dans la presse.
Nicolas Sarkozy n'est ni à une contradiction, ni à un retournement de veste près. Comme en politique économique où il est passé du grand emprunt à la rigueur, toujours à contretemps, il vient de tenter de faire oublier d'un coup de baguette magique ses positions antérieures vis-à-vis de la Libye et des pays arabes qui se sont soulevés contre leurs dictateurs ces derniers mois. Et ça paye. Tout au moins dans la presse.
Le Point titre en effet : Sarkozy et Cameron tiennent le discours de la fermeté face à Kadhafi.
N'a-t-il pas été le premier responsable occidental à reconnaître les représentants insurgés libyens comme uniques représentants du peuple de Libye ? N'a-t-il pas mandaté son ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé à l'Assemblée Nationale pour expliquer que la France est prête à clouer les avions libyens au sol ?
Le président Nicolas Sarkozy a visiblement la mémoire qui flanche et ce soudain revirement ne pourra faire oublier un passé pas si éloigné que cela. En 2007, Claude Guéant organisait la libération des infirmières Bulgares et du médecin Palestinien retenus en Libye, ce qui ouvrait la voie à une visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli, mise en musique également par l'ancien secrétaire général de l'Elysée.
Une fois à Tripoli où il était reçu avec les honneurs, Nicolas Sarkozy était Invité à signer le livre d'or, dans lequel il écrivait : « Je suis heureux d'être dans votre pays pour parler de l'avenir ! »....